12 livres de contes

Entre 1889 et 1910 Andrew lang et sa femme Leonore Blanche Alleyne créent une collection de 12 livres aux couleurs de l'arc en ciel réunissant 437 contes d'horizons différents...

SUR LA BOUTIQUE
Collection Contes

Collection de carnets et affiches d'art d'inspirations contes et légendes imprimés en France 🇫🇷 sur un papier certifié FSC.

VOUS AIMERIEZ ACHETER UNE REPRODUCTION D'UNE IMAGE CI DESSOUS ? 

Contactez moi ici

 

ic: Dispo en téléchargement gratuit ici ➽

The Pink Fairy Book (1897), The Crimson Fairy Book (1903), The Red Fairy Book (1890), The Orange Fairy Book (1906), The Yellow Fairy Book (1894), The Olive Fairy Book (1907), The Green Fairy Book (1892), The Blue Fairy Book (1889), The Violet Fairy Book (1901), The Lilac Fairy Book (1910), The Grey Fairy Book (1900), The Brown Fairy Book (1904) - par Leonora Blanche Alleyne et Andrew Lang (1844 - 1912), illustrés par Henri Justice Ford - Domaine public

 

"In English none probably rival either the popularity, or the inclusiveness, or the general merits of the twelve books of twelve colours which we owe to Andrew Lang and to his wife"

J.R.R Tolkien


(encore) une femme dans l'ombre

Comme très souvent, de ce travail titanesque n'a été retenu par le grand public que le nom d'Andrew lang.

C'est pourtant grâce à sa femme Leonora Blanche Alleyne qu'il a pu être si prolixe et traduire, adapter et éditer cette collection d'histoires issues d'un large éventail de traditions populaires.

Elle est reconnue comme traductrice et adaptatrice des contes dans les préfaces de chacun des livres, elle a assumé le contrôle éditorial de la série dans les années 1890, et Andrew Lang lui même écrivait dans la préface du livre de contes Lilas (1910) :


"Les livres de contes de fées ont été presque entièrement l'œuvre de Mme Lang, qui les a traduits et adaptés du français, de l'allemand, du portugais, de l'italien, de l'espagnol, du catalan et d'autres langues"


Mais son nom ne figure sur aucune tranche. 

Cas classique de l'homme qui reconnait, mais finit par s'attribuer le mérite du travail accompli par sa femme (un autre exemple ici avec Elizabeth Gould)


C'était mal vu pour les femme de l'époque victorienne de prendre son activité artistique trop au sérieux ou d'en tirer trop de fierté. Le but de l'art féminin était avant tout de servir ou divertir son mari et ses enfants, pas en tirer une fierté personnelle.

Source

The Pink Fairy Book (1897), The Crimson Fairy Book (1903), The Red Fairy Book (1890), The Orange Fairy Book (1906), The Yellow Fairy Book (1894), The Olive Fairy Book (1907), The Green Fairy Book (1892), The Blue Fairy Book (1889), The Violet Fairy Book (1901), The Lilac Fairy Book (1910), The Grey Fairy Book (1900), The Brown Fairy Book (1904) - par Leonora Blanche Alleyne et Andrew Lang (1844 - 1912), illustrés par Henri Justice Ford - Domaine public


Les contes

Contrairement à la France et l'Allemagne, les collections de contes de fées étaient rares à l'époque en Angleterre car ils avaient la réputation de nuire aux jeunes lecteurs par leur irréalité et leur brutalité. 

Ce travail était donc quasiment inédit là bas.

Les Lang vont donc piocher dans de multiples bibliothèques étrangères : ils collectent, traduisent et adaptent.

Ces collections ont pourtant une immense influence sur le genre car de nombreux contes y font leur première apparition en anglais et s'exportent aux Etats Unis.

Le premier livre (le bleu) rassemblait par exemple un large éventail de contes, dont sept des frères Grimm, cinq de Madame d'Aulnoy, trois des Mille et Une Nuits et quatre contes de fées norvégiens (entre autres).

Le succès du premier recueil tiré à 5.000 exemplaires lance la collection dont les numéros suivants seront tirés à 10.000. 


ic: Dispo ici en téléchargement gratuit ➽

The Blue parrot - Henry Justice Ford pour The Olive Fairy Book (1907)


Les illustrations d'Henry Justice Ford

Les illustrations d'Henry Justice Ford sont pour beaucoup dans le succès des livres, un observateur écrit pour le Times :


Le nom de Henry Justice Ford était bien connu des enfants à l'époque Victorienne pour avoir illustré les livres de contes de fées d'Andrew Lang, dont le grand succès était dû en partie à ses illustrations. Chaque année, son imagination inépuisable produisait des illustrations décoratives, charmantes et parfois un peu inquiétantes de princes et princesses, de fées, de démons et d'animaux dans ces livres et bien d'autres. Il avait peu de temps pour la peinture, et c'est par surtout grâce à ces illustrations qu'il est resté dans les mémoires, bien qu'il n'ait jamais eu tout à fait la réputation d'artiste qu'il souhaitait, peut-être parce qu'il était considéré comme "seulement un illustrateur".


Illustrations dans le domaine public

Toutes les illustrations de cet article sont dans le domaine public et issues du travail d'un artiste anglais, il n'y a donc pas de droit moral sur leur travail vous pouvez les réutiliser commercialement telles quelles sur n'importe quel support ou les modifier (plus d'infos ici)

SUR LA BOUTIQUE

Collection CONTES & LÉGENDES

Illustrations issues de livres pour enfants ou de contes de fées comme les livres des frères Grimm, de Hans Christian Andersen ou de Charles Perrault, de Alice au pays des merveilles ou du magicien d'oz, d'auteurs comme Helen Stratton, Arthur Rackham, Virginia Frances Sterrett...

Sources & infos

Les illustration d'Henri Justice Ford ont toutes été publiées dans les ouvrages édités Andrew lang qui était donc le détenteur de l'ensemble des droits d'auteur (même crédités, avant 1911 au UK un illustrateur n'était considéré que comme un fournisseur).

La date de la mort d'Andrew Lang (1912) faisait donc foi.

Après 1842, au UK, la durée du droit d'auteur était de 42 ans après la publication de l'oeuvre ou 7 ans après la mort de l'auteur (Copyright Act 1842).

Son travail est donc dans le domaine public depuis le 1er janvier 1955


Retour au blog

Laisser un commentaire

Veuillez noter que les commentaires doivent être approuvés avant d'être publiés.