Ma collection d'illustrations anciennes

Je suis une collectionneuse dans l'âme !

Quand j'ai créé mon premier blog en 2006 j'utilisais toujours des images désuètes issues de cartes postales du début du 21e siècle en illustration de mes articles.

J’en avais scanné des centaines issues d’un livret magnifique hérité de mon arrière arrière grand mère qui les avait collectionnées en son temps avec méticulosité.

Puis j’avais eu la joie d’en trouver des milliers sur internet (sur Getty Images et Flickr) que je copiais scrupuleusement sur un disque dur.

Je me souviens avoir passé des heures, des soirées, voire des nuits à copier un à un ces scans de cartes postales que j’avais peur de voir s’envoler de la toile du jour au lendemain.

Il me les fallait toutes avant qu’elles disparaissent alors peu importe le temps qu’il faudrait je m’attelais à la tâche au détriment de mon sommeil (et disons le franchement de ma santé mentale).

Cette collection n'a jamais cessé et je suis aujourd'hui en possession de millers d'images en haute définition du 18e, 19e jusqu'au début du 20e

Le domaine public et la création

J'ai fait une école d'art où nous avons eu de nombreux cours sur le Droit d'auteur pour nous permettre de comprendre comment notre travail de création serait protégé.

J'avais globalement compris (même si c'est un peu plus compliqué) qu'à moins que je les vende, les droits d'exploitation de mon travail me revenaient pendant toute ma vie et qu'il reviendraient à mes héritiers qui pourraient les exploiter ou les vendre 70 ans après ma mort.

Pour autant je ne m'étais jamais questionnée sur ce que deviendraient ces droits après...

...j'ignorais tout du domaine public.

Je ne savais pas que mon travail viendrait un jour remplir ce merveilleux catalogue de ressources créatives qui appartiennent en quelque sorte à l'humanité.

Quand j'ai découvert tout ce que je pouvais faire avec des illustrations issues du domaine public j'ai bondi au plafond.

Ma passion pour les illustrations anciennes, mes collections d'images amassées ces 15 dernières années et mon amour pour les explorations de bibliothèques en ligne allaient enfin trouver un sens.

En 2021, pendant un ènième confinement J'ai décidé que j'allais créer cette boutique, utilisant des illustrations issues du domaine public en faisant ma propre curation (il y a des centaines de milliers d'illustrations dans le domaine public).

Et comme tout le monde peut en faire autant j'ai décidé d'écrire sur le sujet...

...et tout ce qu'on peut faire à partir d'illustrations issues du domaine public.

Afin d'aider tous ceux qui comme moi sont incapables de dessiner ou de partir d'une feuille blanche.

Ma boutique et mes engagements

J'ai été une grande consommatrice de fast fashion de 2010 à 2017. Pire j'en parlais allègrement sur mon blog en incitant ainsi les autres à la consommation.

Tout ça à grand renfort de : j'achète, j'essaie chez moi, je réexpédie...

...sans me soucier du bilan carbone catastrophique de mes commandes en ligne totalement irréfléchies.

Voilà 5 ans qu'après avoir mesuré l'impact de ma consommation j'ai changé complètement ma façon d'acheter et remis en question les produits que j'achetais.

Je prends vraiment soin de réfléchir avant d'acheter un produit en ligne : je compare, puis je lis intégralement la fiche du produit que je vais commander pour être sûre au moins à 90% que ce produit me sera utile et que je vais le garder quand je l'aurais reçu.

Des produits durables fabriqués localement

En créant cette boutique je me suis donc donné pour mission de proposer des produits qui respectent un cahier des charges précis :

- Réduction du gaspillage lié à la surproduction
- Production locale pour réduire les émissions de carbone
- Matières premières issues de sources responsables et durables
- Produits de qualité qui vont durer dans le temps

La fabrication à la demande

J'ai donc choisi un mode de fabrication "à la demande" car elle réduit considérablement le gaspillage.

Même si nos habitudes de consommation de ces 15 dernières années nous ont amenés à vouloir TOUT tout de suite, un mode de production plus lent mais plus respectueux me semblait être la bonne solution.

Des produits disponibles tout de suite impliquent la gestion d'un stock qui implique lui même bien souvent une production en grande quantité afin de minimiser les coûts.

Un modèle de production « à l’aveugle » n’est pas écologique : ces produits fabriqués et stockés inutilement ont demandé beaucoup de ressources telles que l’eau ou l’électricité non seulement pour les fabriquer mais aussi pour les stocker.

Pour éviter ça, tous les produits de cette boutique sont imprimés numériquement et "à la demande". 

L'impression "à la demande" a pour but d'éviter la destruction d’invendus (qui est d'ailleurs interdite en France, depuis 2022) mais aussi de répondre à une consommation plus raisonnée et une démarche éco-responsable.

Des achats plus réfléchis et raisonnés, moins de commandes expédiées puis retournées (et ainsi un impact carbone considérablement réduit).

Mon cahier des charges

Outre ce mode de production voilà le cahier des charges respectés par les produits vendus ici :

Papier certifié FSC
Les affiches, les cadres et les carnets sont tous imprimés sur du papier certifié FSC. FSC est une certification de gestion durable des forêts qui garantit la traçabilité et l'approvisionnement responsable du papier.

Qualité durable
J'ai choisi soigneusement des fournisseurs qui offrent des produits de qualité supérieure durable.
Les papiers "musée" utilisés pour les affiches d'art par exemple respectent les standards fixés par la norme ISO 9706 (Grammage : 250 g/m² / 110 lb). Ils sont très résistants au temps puisqu'ils répondent aux exigences des galeries et des musées en matière de conservation des oeuvres.

Du made in France
Tous les produits sont imprimés et expédiés depuis la France (en cas de produit out of stock ils sont expédies depuis l'Allemagne).